Équipe plus réduite pour la rando, car deux bénévoles se sont dévouées pour partir à la chasse à la pelote dès le matin, histoire de combler un peu le retard accumulé… Un bon casse-croûte pour se consoler d’une matinée assez frustrante – même le Ragondin se sera fait désirer quasiment jusqu’à la fin du parcours !

Les prospections de la seconde partie de la journée sont globalement tout aussi chiches en résultats, malgré la découverte de belles bauges à sangliers. On sent qu’on approche d’une grande zone urbaine !

La capture vespérale, effectuée sur la même zone que la veille, mais cette fois dans la partie haute du boisement, n’est pas faite pour nous réconforter, puisqu’elle donne exactement la même chose que la veille : un Oreillard roux (un mâle, cette fois), et deux pipistrelles communes.

Bref, une journée maigre en mammifères… Mais le lendemain…

La matinée a débuté par un épique passage de relais entre la deuxième et la troisième équipe, composée d’habitants des Monts d’Arrée – descendus avec leur vaporisateur naturel – et de riverains de la Vilaine.

La balade de l’hermine a donc repris sa remontée du fleuve, marquée par la découverte d’une belle blaireautière.

Les prospections de l’après-midi n’ont pas permis de trouver la Loutre, ce qui n’est pas vraiment une surprise sur ce territoire. De beaux lots de pelotes de réjection de Chouette effraie vont par contre permettre de combler certains vides dans les cartes des micro-mammifères.

La capture de la soirée fut par contre décevante, avec en tout et pour tout trois bêtes, dont deux pipistrelles communes. Heureusement qu’un petit rouquin aux grandes oreilles est venu compléter le tableau !

Amis de la Loutre, bonjour !
 
La randonnée de mardi (accompagnés par la famille qui nous a hébergés la veille) fut un spectacle pour les yeux tant est joli le vallon des Corbinières dans lequel la Vilaine se fraie son chemin.

 
Néanmoins, nous n’avons pas observé beaucoup de crottes ni d’empreintes, vu la configuration des berges sur ce secteur. Un cadavre de souris grise, dont il ne restait plus que la moitié postérieure du corps, a pu être identifié.
 
Arrivés au moulin de l’étang Baron, point final de la rando, le groupe s’est divisé en quatre équipes pour faire un maximum de points de prospection mammifères semi-aquatiques, et surtout trouver de la pelote à fond !
 
Nous avons pu trouver cinq lots moyens de pelotes sur des secteurs où nous n’en avions jusqu’à présent aucune ou très peu : bilan très positif de ce côté !
 
À noter qu’une épreinte de Loutre a été trouvée sur le ruisseau du Gras à Sainte-Anne-sur-Vilaine.
 
Côté chauve-souris, des individus isolés d’oreillards gris et de petits rhinolophes ont été trouvés, ainsi que trois femelles gestantes de Petit rhinolophe sur la commune de Saint-Just : une convention chauve-souris sera probablement signée avec ce propriétaire !
 
Le soir, vu les conditions météo et la bonne bruine brumeuse qui nous avait épargnés jusque là, nous avons tenté une sortie de gîte autour de l’église de Langon, sans trop de succès. Et lorsque le chiroptérologue n’a pas sa dose de mains ailées dans la soirée, ça peut déraper…

Cette église a la particularité d’être intégralement interdite d’accès par arrêté communal depuis Mai 2004.

Ce mercredi, au programme : balade naturaliste de Saint-Malo de Phily à Saint Senoux.

N’hésitez pas à venir nous rejoindre !

Bonjour à tous!

Ce lundi, après une courte nuit (comme d’habitude), nous nous sommes élancés pour environ cinq kilomètres de randonnée matinale le long de la Vilaine entre Sainte-Marie et La Chapelle de Brains.

Une fois les habituels Ragondin, Chevreuil et Renard inventoriés, il fut fort compliqué de trouver un indice de présence de la Loutre d’Europe sur ce tronçon. Un photographe naturaliste rencontré durant la randonnée nous affirma l’avoir photographiée sur ce tronçon dix jours plus tôt. Ce fut notre meilleur indice de présence de la matinée…

L’après-midi fut consacrée à la recherche de pelotes de réjection de Chouette effraie ainsi qu’à des prospections mammifères semi-aquatiques.

Plusieurs points sur Redon et Renac, ont permis de confirmer la présence de la Loutre dans ce secteur. Aucun indice de présence de Campagnol amphibie n’a par contre pu être trouvé. Du côté de la recherche de pelotes de réjection, ce fut fructueux : nous en avons découvert près de deux cents autour de Renac (en quatre lots différents). Il nous reste néanmoins de nombreux autres lots à trouver dans d’autres secteurs/communes proches sur lesquels nous n’en avons toujours aucun à l’heure actuelle.

La bonne surprise est également venue des chauves-souris, puisque nous avons trouvé dans l’après-midi une colonie d’oreillards gris, ainsi que des individus isolés de Pipistrelle et de Petit rhinolophe.

De plus, une surprise encore meilleure nous a été réservée lors de notre arrivée à notre gîte du soir à Langon. Les propriétaires, très sensibles à la Nature, nous ont tout de suite informés de la blaireautière qu’ils ont à côté de chez eux, ainsi que de chauves-souris présentes dans leurs remises, à tous les étages…

Résultat des courses, un Grand rhinolophe observé avec un beau tas de crottes associé. Il semble seul cette année car une Fouine s’est installée dans le gîte. Les années précédentes, les propriétaires voyaient même une deuxième espèce, associée aux grands rhinolophes…

De plus, lors du comptage de la colonie en sortie de gîte, le soir, nous avons pu confirmer dans les combles de la maison la présence d’au moins quatre pipistrelles ainsi que huit murins, qui au matin se sont révélés être des murins de Natterer (vérification au miroir).

Si ça c’est pas une maison à chauve-souris!

Par contre la soirée de capture réalisée sur l’Espace Naturel Sensible des Corbinières (propriété du Conseil Général) fut assez décevante – bien qu’une nouvelle espèce se soit fait prendre, la Barbastelle d’Europe –, mais l’enregistreur automatique que nous avons posé nous apportera sûrement bien des surprises.

On continue ce mardi matin à randonner sur Langon, avec aucun blessé encore, malgré le rythme effréné ! 

À bientôt,

Après Redon, la Fête de l'Hermine débarque à Rennes du 5 au 7 juin.

Venez découvrir au cours d’animations et de sorties, la vie secrète des mammifères sauvages et la diversité des milieux naturels proches de la ville : à la découverte des chauves-souris, les petites bêtes de la ville, les traces d'animaux, les animaux sauvages des bois, les libellules, les grands prédateurs…

Tout le week-end, rencontrez les associations naturalistes à l'Ecocentre de la Taupinais : stands, jeux, animations, conférences...

La Fête de l’Hermine est proposée par le Groupe Mammalogique Breton, Bretagne Vivante, Eau & Rivières de Bretagne, LPO-35, La Fédération Ille-et-Vilaine Nature Environnement et l'Ecocentre de la Taupinais.

Le programme (Télécharger le programme):